SIENNA'S DREAM
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L'art bysantin en kaléidoscope
prix
A la fin du 4ème siècle l'instabilité politique conduit à instaurer deux empires : l'empire romain d'Occident qui disparaitra en 476 et l'Empire romain d'Orient qui durera jusqu'à la prise de Constantinople par les ottomans en 1453.
Constantinople (aujourd'hui Istanbul), la capitale de cet Empire, s’établit sur les ruines de l’ancienne cité grecque de Byzance. Aussi qualifie-t-ton sa production artistique d’art byzantin et l’Empire d’Empire byzantin.
Constantinople devient un centre artistique majeur pendant un millier d’années et son influence essaime bien au-delà des frontières de l’Empire.
Avec une thématique chrétienne cet art byzantin porte le style de l’art grec et de l’art romain.
Comme Notre Dame est le cœur de et l’âme de la France, Byzance fut le cœur de l’Empire d’Orient …
Christine Tournier nous présente dans cet ouvrage des données qui nous font découvrir l’histoire et des œuvres d’art dont elle apporte avec talent un sens artistique propre à son cursus d’historienne d’art.
THE REAL STORY
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L'art bysantin en kaléidoscope
prix
THE REAL STORY
DIFFRACTION DE LA TRADITION
Au gré des civilisations, des religions, des déités, des rites qui leurs sont dédiés et des symboles qui peuvent permettre de les découvrir et de les « entrevoir », cet ouvrage nous entraîne sur les chemins parfois arides et escarpé de la spiritualité.
Nous sommes appelés à suivre l’auteur dans sa démarche initiatique, dans la métanoïa de l’Esprit qui est sienne.
L’allégorie du Grand Œuvre Alchimique nous convie à la rencontre de voies du Sacré, qu’elles soient issues de Traditions philosophiques et religieuse de l’Extrême Orient, ou de la sagesse de l’Egypte ancienne ; mais aussi du Judaïsme, du Mithraïsme et du Christianisme ésotérique…
Pour nous indiquer le chemin, le texte est constellé de « perles de rosées » irisées de la Lumière. Il convient au lecteur d’en reconnaître un maximum dans son parcours de lecture et de se les approprier…
L’influence d’une longue démarche maçonnique de l’auteur, menée jusqu’aux plus hauts grades des Rites égyptiens, imprègne avec rigueur, simplicité et justesse, cette œuvre de transmission d’une expérience de vie spirituelle.
C’est en suivant la voie du « juste milieu », que l’on retrouve tout autant dans l’ésotérisme de la Kabbale que dans le bouddhisme de Nagarjuna, que nous sommes appelés à progresser, tels des Rois Mages, guidés par l’Etoile qui éclaire la route de chacun de nous.
CHANTS D'AMOUR ET DE PLUIE
La poésie est à l’honneur dans ce bel ouvrage au fil des vers que Christine Tournier embellit de sa douceur d’écrire.
Rien n’est plus quotidien que les poèmes de Christine qui musarde dans son jardin créatif où la fleur des mots a les parfums du moment.
Pour le lecteur la perception du poème est d’une grande sagesse, d’un sourire dont le fil nous lie au temps, d’une spirituelle sensualité, d’un rythme qui nous fait percevoir les élans d’âme du poète, avec la pureté d’un accent qui se pose naturellement au cœur de ses vers.
Christine Tournier en poète véritable pose un regard sur le monde d’aujourd'hui, tout en dénonçant les maux, mais toujours avec sérénité.
Yves-Fred Boisset écrit (avec raison) dans sa préface que Christine sait se placer dans le sillon que les romantiques d’hier ont tracé pour nous, poètes aujourd'hui à l’abandon dans une société qui a vendu son âme aux boursicoteurs.
Chaque poème issu de son cœur a l’émotion, les mots et la musique qui parlent aux nôtres, ponctué de magnifiques photos…
Sans cette sagesse dans l’inspiration, l’écriture n’aurait pas la beauté ni la réflexion que lui donne Christine Tournier qui ressent originellement le déroulement des évènements dans leur résonnance.
L'ART BYZANTIN EN KALEIDOSCOPE
A la fin du 4ème siècle l'instabilité politique conduit à instaurer deux empires : l'empire romain d'Occident qui disparaitra en 476 et l'Empire romain d'Orient qui durera jusqu'à la prise de Constantinople par les ottomans en 1453.
Constantinople (aujourd'hui Istanbul), la capitale de cet Empire, s’établit sur les ruines de l’ancienne cité grecque de Byzance. Aussi qualifie-t-ton sa production artistique d’art byzantin et l’Empire d’Empire byzantin.
Constantinople devient un centre artistique majeur pendant un millier d’années et son influence essaime bien au-delà des frontières de l’Empire.
Avec une thématique chrétienne cet art byzantin porte le style de l’art grec et de l’art romain.
Comme Notre Dame est le cœur de et l’âme de la France, Byzance fut le cœur de l’Empire d’Orient …
Christine Tournier nous présente dans cet ouvrage des données qui nous font découvrir l’histoire et des œuvres d’art dont elle apporte avec talent un sens artistique propre à son cursus d’historienne d’art.
LA FENETRE ET LE VOLET
Un divorce annoncé ?
A la rencontre du plein et du vide, de l’intérieur et de l’extérieur, la fenêtre et le volet occupent un espace aussi simple qu’essentiel : la baie.
Par leurs dessins, modénatures et typologies, ils expriment des fonctions, des significations sociales, culturelles et symboliques.
Ils parlent ainsi de l’humain, de ses cultures et de ces civilisations.
Cet ouvrage richement illustré donnera au lecteur le plaisir et l’envie d’aller à la découverte de l’architecture, qu’elle soit monumentale ou vernaculaire, ceci avec un regard plus curieux des détails.
« Dieu est dans le Détail ». Mies van des Rohe.
KÔANS
KOANS
THE REAL STORY
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THE REAL STORY
I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Just click “Edit Text” or double click me to add your own content and make changes to the font. Feel free to drag and drop me anywhere you like on your page. I’m a great place for you to tell a story and let your users know a little more about you. This is a great space to write long text about your company and your services. You can use this space to go into a little more detail about your company.
Le Kôan ne supporte aucune définition, il ne se place dans aucune catégorie : il est en lui-même et résonne dans le cœur, l’âme et l’esprit de celui qu’il touche.
Il semble simple, voire banal. En réalité, il peut posséder plusieurs sens, plusieurs signifiants, supports de méditation, prise de conscience brutale ou très lente, et d’ouverture à l’Essentiel.
Le Kôan n’est pas ressenti dans sa littéralité mais dans sa poésie, son éthique, sa sobriété qui manifeste, telle une flèche, un impact possible sur celui qui le reçoit dans l’immédiateté.
La réflexion vient généralement « après coup » ; elle s’insinue dans l’être, s’y prolonge, s’y ancre, et ce qui n’est que que quelques mots sur le papier peut devenir un livre à l’intérieur de soi.
La lecture ne peut être que sporadique, aléatoire, telle une carte de tarot que l’on retourne « au hasard » et qui donne sens.
L’intellect est dépassé par un bercement léger, imperceptible, de la pensée, qui fait passer de la réalité au Réel, sans aucun effort, sans aucune volonté ou désir de « comprendre ».
Le Kôan se reçoit dans la fulguration : la perlaboration ne vient qu’après « coup », ensuite… si elle vient !
HIMALAYA MON AMOUR
Il est des âmes dont le voyage est une convocation, pas une errance. L’Itinéraire himalayen de Christine Tournier illustre au mieux ce rendez-vous en un lieu dont l’idéogramme chinois qui le désigne signifie, comme elle nous le rappelle d’entrée, « L’homme qui protège la Lumière à l’intérieur de la montagne ».
Son périple est donc un parcours initiatique, flambeau en main, où « l’œil qui voit » se confond ici avec l’objectif quand il fixe l’instant sur la pellicule. « Les photos qui illustrent cet ouvrage n’ont jamais été prises mais véritablement reçues » nous dit-elle.
Ces images vont donc ponctuer et orner un premier discours qui permet une approche aisée de la doctrine bouddhiste et de ses origines, indissociables de celles du Tibet historique mais aussi des espaces voisins, Ladakh, Népal et Bhoutan, non moins bénis par les pas de Padmasambhava, le Grand accompli qui éveilla au Mahayana ces terres autrefois terribles et sauvages.
C’est d’ailleurs au chapitre « Temples et monastères » que l’art de la photographe, qu’est aussi Christine, apporte un supplément d’âme au texte qui décrit un voyage rêvé par beaucoup et accompli par bien peu… d’où la valeur de ce partage.
Le lecteur découvrira aussi dans ces pages « le panthéon bouddhiste », ses « symboles fondamentaux », tout comme se dévoilent, au chapitre des « pratiques », les postures et gestes rituels à travers une iconographie précieuse et complète qui révèle bien leur rôle de « support vibratoire ».
Ce livre est tout entier un tel support, hautement évocateur de son sujet et, comme tel, un bel instrument de découverte d’une terre et de peuples identifiés comme aucun autre à une tradition spirituelle qui a infusé aujourd’hui son parfum bien au-delà des limites du « Toit du monde ».
Quelques poèmes extraits de ce recueil
Fatalité
L’artifice des nuits s’escarbille en nos rêves.
Les perles de chagrins croulent aux murs papiers.
Je ris de ces semblants aux mesures si brèves
Qui pleurent en chantant des péans à nos pieds.
Les espaces de joie trop souvent raréfiés
S’affadissent aux rides des eaux douloureuses.
La part d’ombre s’essouffle à tant peu se fier
Aux affres de senteurs des sillons qui se creusent.
Les collines perdues aux brumes des matins
Scandent la déraison des sentiers éperdus.
La vie est labyrinthe aux lents pas incertains
Menant au fond des eaux lorsque l’âme est rendue.
Les villes disparaissent en fantômes las
Tandis que les humains agités s’abolissent.
Le sourire des fleurs accompagne le glas
Des cœurs effarouchés qui s’affrontent aux lices.
Tout s’effondre et se plie aux dieux inexistants.
Tout chavire et s’écroule en ouragans ombreux.
Tout palpite et se meurt dans l’abîme du temps.
Tout se gagne et se perd dans les détours scabreux.
La fin n’est pas la fin car tout se perpétue.
On existe l’espace d’un pâle hoquet.
On aspire et expire au gré de ses vertus.
Je poursuis mon errance et reste sur le quai.
Vaguent les heures
Les printemps ombragés aux saveurs des mystiques
Ne sont que des scansions dans nos années de vie.
Je préfère l’automne et ses appâts rustiques
Qui brûlent nos sourires aux pâles envies.
Nulle part où aller aux confins des chagrins
Hormis les nuits sans lune qui protègent nos joies.
Les brefs scandant nos ans sont comme mille grains
Qui parsèment nos routes enrubannées d’émois.
Cela râle et murmure et maronne sans cesse
Dans les balbutiements des propos incompris,
A l’acmé des espoirs doux et vains qui se pressent
Dans la douleur fétide et douceâtre du cri.
Le brouillard blanc et gris qui ouatine mes peurs.
Me protège des fous qui hantent les destins.
Je me love ardemment dans les flux de vapeurs
Ensemencés de ciels aux moiteurs de satin.
Je vague sur les vagues portant mes amours,
Oscillant à l’envie des brûlantes senteurs.
Le poids des lendemains allège ses atours
Pour des envols subtils de bons et de mal heurs.
Les monstres fabuleux ne sont que des pantins
Que l’on démasque vite aux regards acérés.
Alors les certitudes s’émoussent au matin.
Je danse sur le vide des regards effarés.
La ville
Les affres des lointains s’abolissent au cœur
Tandis que les cieux sombres s’effacent au matin.
L’éveil des solitudes s’angoisse de pudeur,
Quelque peu enivrées des douceurs du satin.
La brume ensevelit les maisons de velours,
Ouatant de coton pâle les murs engourdis.
Paris est une fée qui se vêt de pas lourds
Aux lumières évanouies si tôt avant midi.
La cité grouille et hurle aux crissements des roues,
Les chauffeurs ahuris invectivent les feux,
L’asphalte brûle et glisse aux trottoirs plein de trous
Que la foule éperdue foule en ses pauvres vœux.
Dictature des mots abrutis de silence
Où chacun vaque absent en chagrin inconscient.
Le peuple indifférent en marée basse avance
Dans la ville engloutie sous le flot impatient.
Je vois le soleil croître aux toits qui s’illuminent.
J’entends les sons lointains des blés courbés au vent.
Au-delà des façades les champs se dessinent
En un rêve troublé qui me jette en avant.
Je vague dans la vague où pourrit tout espoir
Pour faire que demain soit serein et précieux.
Le béton devient rose au soleil fou du soir
Et la ville s’apaise en ouvrant grands ses yeux.
HIMALAYA MON AMOUR
Il est des âmes dont le voyage est une convocation, pas une errance. L’Itinéraire himalayen de Christine Tournier illustre au mieux ce rendez-vous en un lieu dont l’idéogramme chinois qui le désigne signifie, comme elle nous le rappelle d’entrée, « L’homme qui protège la Lumière à l’intérieur de la montagne ».
Son périple est donc un parcours initiatique, flambeau en main, où « l’œil qui voit » se confond ici avec l’objectif quand il fixe l’instant sur la pellicule. « Les photos qui illustrent cet ouvrage n’ont jamais été prises mais véritablement reçues » nous dit-elle.
Ces images vont donc ponctuer et orner un premier discours qui permet une approche aisée de la doctrine bouddhiste et de ses origines, indissociables de celles du Tibet historique mais aussi des espaces voisins, Ladakh, Népal et Bhoutan, non moins bénis par les pas de Padmasambhava, le Grand accompli qui éveilla au Mahayana ces terres autrefois terribles et sauvages.
C’est d’ailleurs au chapitre « Temples et monastères » que l’art de la photographe, qu’est aussi Christine, apporte un supplément d’âme au texte qui décrit un voyage rêvé par beaucoup et accompli par bien peu… d’où la valeur de ce partage.
Le lecteur découvrira aussi dans ces pages « le panthéon bouddhiste », ses « symboles fondamentaux », tout comme se dévoilent, au chapitre des « pratiques », les postures et gestes rituels à travers une iconographie précieuse et complète qui révèle bien leur rôle de « support vibratoire ».
Ce livre est tout entier un tel support, hautement évocateur de son sujet et, comme tel, un bel instrument de découverte d’une terre et de peuples identifiés comme aucun autre à une tradition spirituelle qui a infusé aujourd’hui son parfum bien au-delà des limites du « Toit du monde ».
PRESENTE ET ABSENTE
Etre poète, c’est vibrer d’amble avec la Vie en toutes ses manifestations. Les temps présents et ceux à venir seront empreints de solitude, de juxtaposition des esprits et des âmes, d’affrontements virtuels et réels violents et absurdes comme il en a toujours été.
Le poète le sait : sa lucidité n’est pas à être remise en question. Simplement il fait le choix de transcender la réalité apparente pour faire affleurer le Réel et montrer – selon la personnalité qui lui est propre – la Beauté au cœur de la laideur, l’Amour au-delà des faux semblants, la splendeur du ciel au dessus du béton…
Chantre des villes plus que des champs, Christine Tournier nous permet de traverser la vacuité des foules, l’indifférence schizophrène des passants, pour nous élever dans le même chant d’espérance afin d’occulter la souffrance, la froideur métallique, l’opacité de l’air, pour une fluidité qui danse malgré la lourdeur des êtres et des choses.
Ce nouveau recueil est celui des phases vibrantes des chemins parcourus dans nos destins aléatoires.
Quelques poèmes extraits de ce recueil
Fatalité
L’artifice des nuits s’escarbille en nos rêves.
Les perles de chagrins croulent aux murs papiers.
Je ris de ces semblants aux mesures si brèves
Qui pleurent en chantant des péans à nos pieds.
Les espaces de joie trop souvent raréfiés
S’affadissent aux rides des eaux douloureuses.
La part d’ombre s’essouffle à tant peu se fier
Aux affres de senteurs des sillons qui se creusent.
Les collines perdues aux brumes des matins
Scandent la déraison des sentiers éperdus.
La vie est labyrinthe aux lents pas incertains
Menant au fond des eaux lorsque l’âme est rendue.
Les villes disparaissent en fantômes las
Tandis que les humains agités s’abolissent.
Le sourire des fleurs accompagne le glas
Des cœurs effarouchés qui s’affrontent aux lices.
Tout s’effondre et se plie aux dieux inexistants.
Tout chavire et s’écroule en ouragans ombreux.
Tout palpite et se meurt dans l’abîme du temps.
Tout se gagne et se perd dans les détours scabreux.
La fin n’est pas la fin car tout se perpétue.
On existe l’espace d’un pâle hoquet.
On aspire et expire au gré de ses vertus.
Je poursuis mon errance et reste sur le quai.
Vaguent les heures
Les printemps ombragés aux saveurs des mystiques
Ne sont que des scansions dans nos années de vie.
Je préfère l’automne et ses appâts rustiques
Qui brûlent nos sourires aux pâles envies.
Nulle part où aller aux confins des chagrins
Hormis les nuits sans lune qui protègent nos joies.
Les brefs scandant nos ans sont comme mille grains
Qui parsèment nos routes enrubannées d’émois.
Cela râle et murmure et maronne sans cesse
Dans les balbutiements des propos incompris,
A l’acmé des espoirs doux et vains qui se pressent
Dans la douleur fétide et douceâtre du cri.
Le brouillard blanc et gris qui ouatine mes peurs.
Me protège des fous qui hantent les destins.
Je me love ardemment dans les flux de vapeurs
Ensemencés de ciels aux moiteurs de satin.
Je vague sur les vagues portant mes amours,
Oscillant à l’envie des brûlantes senteurs.
Le poids des lendemains allège ses atours
Pour des envols subtils de bons et de mal heurs.
Les monstres fabuleux ne sont que des pantins
Que l’on démasque vite aux regards acérés.
Alors les certitudes s’émoussent au matin.
Je danse sur le vide des regards effarés.
La ville
Les affres des lointains s’abolissent au cœur
Tandis que les cieux sombres s’effacent au matin.
L’éveil des solitudes s’angoisse de pudeur,
Quelque peu enivrées des douceurs du satin.
La brume ensevelit les maisons de velours,
Ouatant de coton pâle les murs engourdis.
Paris est une fée qui se vêt de pas lourds
Aux lumières évanouies si tôt avant midi.
La cité grouille et hurle aux crissements des roues,
Les chauffeurs ahuris invectivent les feux,
L’asphalte brûle et glisse aux trottoirs plein de trous
Que la foule éperdue foule en ses pauvres vœux.
Dictature des mots abrutis de silence
Où chacun vaque absent en chagrin inconscient.
Le peuple indifférent en marée basse avance
Dans la ville engloutie sous le flot impatient.
Je vois le soleil croître aux toits qui s’illuminent.
J’entends les sons lointains des blés courbés au vent.
Au-delà des façades les champs se dessinent
En un rêve troublé qui me jette en avant.
Je vague dans la vague où pourrit tout espoir
Pour faire que demain soit serein et précieux.
Le béton devient rose au soleil fou du soir
Et la ville s’apaise en ouvrant grands ses yeux.
ICONOGRAPHIE DE LA MORT DANS LA PEINTURE OCCIDENTALE DU 19ème SIECLE
Traiter d’un tel sujet pourrait sembler morbide. Il n’en est rien. Bien au contraire ! Il s’agit d’un hymne à la Vie et à la Beauté. En ce 19ème siècle héritier des excès de la Révolution Française, ravagé par les guerres européennes et leurs atrocités, les rébellions réprimées dans le sang, la vie sociale où une élite éprise de pouvoir ignore la misère du plus grand nombre vivant dans des conditions inhumaines, va émerger un bouquet flamboyant – parfois composé de fleurs vénéneuses – d’art, de littérature, de théâtre, de philosophie, de musique… plus ou moins coloré par la révolution industrielle qui s’annonce et s’installe durablement.
Il est évidemment impossible d’être exhaustif dans l’abondance des œuvres iconographiques dédiées à la Mort, mais l’auteur traite le sujet, avec fascination et contemplation, comme une Personne qui va adopter des formes et des visages différents selon les courants (réalisme, romantisme, symbolisme, pré raphaëlisme…), voire tel un être suggéré, absent mais présent, hantant les esprits, soit par la peur, soit par la douceur et la paix. Le goût pour le spiritisme accompagne cette pensée.
La Mort n’est pas forcément lugubre et démoniaque : elle peut être sublime et rassurante : c’est ce dont Christine Tournier est la plus éprise. Oui, la Mort est également inspiratrice de vie ou de langueur créatrice. Les plus grands artistes s’en sont inspiré pour l’exalter comme thème politique, iconographique, méditatif…, nous préparant – après l’épouvante des guerres de la première moitié du 20ème siècle – à sa négation, son effacement progressif, son occultation. Aujourd’hui nous voulons qu’elle n’existe pas car nous nous croyons immortels. Et pourtant, sournoisement, quelque chose de minuscule nous la ramène sur le devant de la scène.
K. W.